Afin de comprendre ce qu'implique l'acte de traduire, il convient de déconstruire le processus dans tous ses états, car il s’avère essentiellement pluriel. Lire la suite
Où traduit-on ? Les champs de l'édition, de la critique et
de l'université se disputent une autorité qu’ils refusent
aux traducteurs, priés de faire preuve de modestie et de
rester transparents.
Qui traduit quand on traduit ? Les acteurs de la traduction sont
étrangement nombreux, qui interviennent non seulement sur
le paratexte, mais dans le texte lui-même. Des conceptions
obsolètes de la langue et de l’Ainsi Nommée Littérature
imposent des choix qui concourent trop souvent à l’annexion
de l’original.
Que traduit-on quand on traduit ? Il est temps de dégager le
traduire des déterminations linguistiques pour considérer
l’objet à traduire dans tous ses états: texte, livre, marchandise.
Une fois défini le « traduire » comme une opération
fondamentalement littéraire, il convient de définir des
méthodologies pour procéder à un transfert de socialité dans
une opération unique.
À chaque trace, indice et valeur doit correspondre dans le
texte traduit une trace, un indice, une valeur. Y compris ce
que révèlent les rythmes, la matérialité, l’histoire des Ainsi
Nommées Littératures, trop souvent gommés.
Avant-Propos : que traduit-on quand on traduit ?
ESPACES DU TRADUIRE
Les traducteurs mangent-ils ?
Où traduit-on ?
Qui traduit quand on traduit ?
Quand traduit-on ?
Que traduit-on quand on traduit ?
LA TRADUCTION ET LE TRADUIRE
Traduire versus intraduisibilité : on peut tout traduire d'un texte pluriel
Traduire, historicité, socialité
Le traduire et le rythme
Conclusion : le traduire après Meschonnic
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