The research objective is to develop a methodology for the extraction of bio- and geophysical variables from Synthetic Aperture Radars (SAR) and for their use in the perspective of maize monitoring in an operational context. SARs interest agronomists because they present some advantages for vegetation monitoring. However, the actual revisit cycle of SARs is not sufficient for crop monitoring. The image processing chain we developed overcomes this issue and meets the 4 requirements for operational crop monitoring: a high temporal resolution, a high geometric accuracy, a short processing time and the preservation of the signal content. From the literature, we know that the interactions between the signal backscattered by the vegetation and by the underlying soil are very complex. To understand these interactions, we carried out very intensive ground campaigns. The resulting data set is very rich. It covers 3 growing seasons during which 30 ERS SAR images and 13 RADARSAT SAR images were acquired and processed. In total, 612 fields, i.e. 581 maize fields and 31 sugar beet fields were located and visited. These field campaigns represent 2500 field visits and more or less 7500 measurements of 8 variables. One of the major outputs of this research comes from the analysis of the temporal behaviour of the SAR signal distribution at both field and regional levels. The SAR signal is analysed by the mean of the per-field backscattering coefficient. Previous results concerning the respective contribution of soil and crop are confirmed. The research also addresses the use of several regional indicators. We point out a drop of per-field variation coefficient averaged at regional level and we link it to the decrease of the infra-parcel variability of the soil roughness and to the progressive masking effect of the crop canopy on different sources of variability. The spatial variability of the ERS per-field backscattering coefficients is related to the variability of the sowing dates. Finally, existing and new versions of the cloud model are calibrated and validated. The cloud model is adapted to account for the data available from the field campaigns. The results show that SAR do not allow the prediction of the maize biomass at the field level but they can be used to give an indication on the crop status at a regional level.
Premier chapitre : Le développement local : acteurs, espace et régulation 27
1 Des stratégies et des modes de gouvernance 31
1.1 Approches territoriales et approches régulationnistes : la régulation des espaces versus les espaces de régulation. 31
1.2 Le développement local comme osmose entre entreprises et « communauté locale » 33
1.3 Le développement local : une problématique de gouvernance des territoires ? 35
2 La « dynamique territoriale » plutôt que les « systèmes productifs » : les acteurs locaux et le mode d'organisation territoriale 37
2.1 De la complexité du territoire 39
2.2 Des conditions afférentes au développement local 41
2.3 La valorisation du territoire ou l’esquisse d’un nouveau paradigme de développement 43
3 Le développement local : échelle spatiale et processus de territorialisation 46
3.1 Espace vécu versus espace conçu, valeur d’échange versus valeur d’usage 47
3.2 Le sujet est au coeur de la définition du local et du territoire 48
3.3 Territoire et territorialité : le résultant d’interactions entre acteurs sociaux 51
3.4 La politique de la ville ou la controverse d’une catégorie du développement du territoire 55
3.4.1 Politique de la ville : « reconstruire la ville » ou « remettre les gens en mouvement » ? 56
3.4.2 La fragmentation socio-spatiale et l’émergence du quartier comme échelle d’action 58
4 La naissance du sujet 59
4.1 La figure de l’immigré et la configuration de l’espace urbain 60
4.2 De l’immigré à la minorité : l’émergence de l’ethnicité comme un aspect du sujet en gestation. 63
4.3 Minorités et modes d’action collective : « entrepreneuriat ethnique » et « transnationalisme » 68
5 Des modes de régulation pour des rapports sociaux complexes 70
5.1 L’approche organisationnelle de l’action collective : un cadre analytique qui permet de saisir la complexité des rapports d’acteurs 71
5.1.1 Un ordre local repose sur un certain système de régulation 73
5.1.2 Principes d’analyse d’ « ordre local » : rationalité, contingence et rapports de pouvoir 74
5.2 La théorie de la régulation sociale de Jean Daniel Reynaud : régulation autonome, régulation conjointe et régulation de contrôle. 76
Conclusions : Une esquisse d’un cadre analytique pour comprendre le développement du territoire : une problématique de gouvernance. 81
1. Rompre avec les approches classiques du développement local et privilégier la dynamique des acteurs en conciliant territoires et régulation. 82
2. Le développement local implique une réflexion en terme d’échelle spatiale et une approche en terme du local et du territoire 85
3. Les sujets : producteurs du territoire 87
4. Jeu d’acteurs et modes de régulation des échanges et des rapports sociaux 88
Deuxième chapitre : Les dispositifs de revitalisation : Le local comme carrefour d’action de différents niveaux de pouvoir, les modes de gestion et la logique d’attractivité 93
1. Diagnostic de départ : une « géographie prioritaire » et un contexte de crise 93
1.1. Un contexte sociodémographique particulier 94
1.2. Une géographie prioritaire 100
2. La multiplicité des dispositifs de revitalisation : défi d’intégration, opportunités et réalité locale. 106
2.1. Le dispositif régional : les contrats de quartier 107
2.2. La Société de Développement Régional de Bruxelles SDRB 109
2.3. Le dispositif fédéral : Politique des Grandes Villes (PGV) 109
2.4. Les interventions des fonds structurels européens 112
3. Les modes de gestion, éléments de singularité du cas molenbeekois : création institutionnelle, recherche de transversalité et mobilisation des ressources. 116
3.1. Une structure de gestion appropriée 117
3.2. De la transversalité comme instrument 119
3.3. Mobilisation des ressources 121
4. Une politique communale à la croisée des différents niveaux de pouvoir ! 124
5. L’ambition participative 126
6. Bruxelles entre paupérisation et souci d’accroître l’attractivité résidentielle 129
7. Logement et attractivité résidentielle : l’équilibre précaire 133
7.1. Tentatives de régulation sociale du marché du logement 133
7.2. L’attractivité résidentielle à la recherche de la mixité 135
8. Le travail sur l’image, la mémoire et la culture 138
9. La création d’activités économiques 141
Conclusions : Un processus basé sur l’insertion de l’échelon local dans un paysage régional 144
Troisième chapitre : L’illusion d’une régulation conjointe. 147
1. L’injonction participative ; une ambition inachevée 147
2. L’expert, l’acteur-clé devenant animateur de la concertation 149
2.1. Le diagnostic du quartier : un moment-clé 150
2.2. L’expert-animateur 151
3. L’expert - animateur : une convention plutôt que régulation 154
4. Emergence de nouveaux acteurs, pratiques innovantes et proximité incertaine 158
4.1 Un contexte propice à l’effervescence associative 158
4.2 Pratiques innovantes et proximité incertaine 160
5. Des pratiques qui ne permettent pas le partage de pouvoir 168
5.1 Structures dépourvues de pouvoir 169
5.2 Une « coopération symbolique » plutôt qu’une délégation du pouvoir 172
5.3 L’habitant-relais versus le citoyen acteur 179
6 Des acteurs identitaires à la recherche de compromis et des élus privilégiant le dialogue 182
Conclusions : La « coopération symbolique » comme instrument d’une pédagogie politique 187
Quatrième chapitre : Régulation de contrôle ! Du contrôle social au contrôle de la morphologie sociale ! 191
1. Une figure emblématique 193
2. Les acteurs locaux : entre contraintes et opportunités 195
1.1 Des opportunités 195
1.2 De la domestication des acteurs associatifs 198
3. Des outils de pouvoir : différentiel de savoir, technicisation et émiettement de l’action publique. 205
4. Redonner place à l’habitat : A la recherche d’une valeur d’usage ! 207
4.1 Lisibilité de la préoccupation sécuritaire dans l’aménagement urbanistique et dans le discours politique : détermination et flexibilité. 207
4.2 Déploiement préventif et mobilisation des ressources locales 211
4.3 Foisonnement des dispositifs de médiation : restaurer l’autorité des institutions 214
5 Restaurer l’habitat : De la prévention à la répression 216
5.1 Les tensions entre acteurs du quartier comme outil de pouvoir 221
5.2 Une flexibilité en filigrane ! 224
5.3 Souci d’attractivité : le dilemme échange / usage 225
6 « L’idéal de la mixité » ou le contrôle de la morphologie sociale 226
Conclusions : Le contrôle, l’instrument providentiel pour une logique de territoire
basée sur le redéploiement de la fonction résidentielle. 229
Cinquième chapitre : Une régulation autonome en gestation 233
1 Les faibles opportunités offertes aux minorités comme facteur explicatif 235
1.1 Optimisme, incertitudes et carences de la fonction redistributive de l’Etat 235
Une attitude de sélection 238
Différents registres de préoccupation 240
1.2 Les enjeux de la revitalisation pour une population constituée essentiellement de locataires 243
1.3 La crainte de la gentrification 249
2 Régulation autonome : la genèse d’un processus cognitif 252
2.1 Une démobilisation qui ne se réduit pas à l’immobilisme 252
2.2 Une politique « Place » versus « People » 255
2.3 Les limites d’une régulation locale 258
2.4 Le discrédit de la sphère politique 260
Une confiance ébranlée ! 261
2.5 Une indignation qui se cristallise 263
3 Processus d’autonomisation 266
3.1 La dimension identitaire de l’autonomisation 267
3.2 Recréer le territoire : afficher les particularismes, recréer le lien social et retisser les solidarités 270
Un territoire d’attache 272
3.3 L’autonomie au pluriel : les territoires des ethnicités 274
4 Logiques d’appropriation, logique de différenciation et clivage ethnonational 276
5 Des territoires diffus et transcendés par de nouveaux modes de mobilité. 278
6.1 Les territoires de la mobilité 279
6.2 L’émergence d’autres catégories d’action collective et les perspectives de transnationalisme 284
7 Un territoire où foisonnent les pratiques de sécurisation matérielle de l’existence 289
7.1 Les stratégies de survie ou le déploiement de la capacité inventive, du savoir-faire et de la réciprocité 290
Ahmed: de la « niche ethnique » à « l’exotisme » 291
Houcine : la préférence molenbeekoise 293
Halima : le savoir-faire artisanal 295
7.2 Le territoire : une ressource mobilisable 296
7.3 Les fonctions sociales des stratégies de survie 297
7.4 Une sphère d’échange socialement encastrée 299
8 La logique de ruse comme stratégie de survie 302
Les ASBL : une nouvelle voie de recherche de sécurité de l’existence 304
Grignotage de la règle 305
Conclusions : La régulation autonome en quête d’un territoire des mobilités 306
Conclusions générales : Logiques de territoire, logiques de mobilité 311
o Du local au global : primauté de la régulation politique et de la rationalité technique 314
o L’addition des régulations croisées n’est pas la régulation conjointe 317
o La régulation de contrôle : marketing urbain ou comment rétablir l’habitabilité ? 319
o La territorialisation comme régulation autonome: dénonciation, ethnicité et réciprocité. 322
o Le territoire : une resource pour survivre 324
o Le développement local : une démarche politiuqe de renforcement de la démocratie locale 327
Bibilographie 331