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Au XVIIIe siècle, les autorités des Provinces-Unies exigent que plusieurs villes des Pays-Bas soient occupées par des garnisons pour former une Barrière entre leur territoire et la France. Namur et Warneton intègrent donc ce système défensif, et leurs tissus urbains évoluent pour accueillir des garnisons de soldats étrangers. Au milieu
du siècle, la guerre de Succession d'Autriche marque à son tour le territoire des deux villes.
Cette étude envisage chacune de ces deux cités comme un écosystème en constante évolution. Le territoire est partagé entre l’ensemble des communautés qui occupent la ville, et devient ainsi l’objet de tensions. À l’approche du confit, l’équilibre qui s’était installé entre les acteurs urbains évolue : la ville entre dans un processus de résilience,
par lequel elle intègre des changements qui transforment le tissu urbain. Celui-ci peut alors remplir les nouvelles fonctions qui lui sont assignées par les nouveaux venus.
Cette approche environnementale de l’histoire revisite le développement de Warneton et de Namur, et montre comment une perturbation majeure affecte le paysage urbain.