Observant la difficulté de définir un rythme déchiré entre mesure et flux par les disciplines du langage, ainsi que la carence du concept au sein des théories architecturales, la recherche propose d'engager le rythme et l’architecture dans un processus de réflexion réciproque, où chacun servirait la mise en forme de l’autre... Lire la suite
Observant la difficulté de définir un rythme déchiré entre mesure et flux par les disciplines du langage, ainsi que la carence du concept au sein des théories architecturales, la recherche propose d'engager le rythme et l’architecture dans un processus de réflexion réciproque, où chacun servirait la mise en forme de l’autre. Pour opérer, elle développe trois approches complémentaires : étymologique, esthétique et empirique. L’approche étymologique correspond à la lecture critique d’une littérature spécialisée – linguistique, philosophie de l’esthétique et phénoménologie ; l’approche esthétique à l’analyse de travaux artistiques – musique, danse et architecture ; et l’approche empirique à l’expérimentation pratique et personnelle des disciplines et œuvres mobilisées par le corpus – Drumming (Reich 1971 / Keersmaeker 1998), Sonsbeekpaviljoen (van Eyck 2006[1966]), Speelplaastsen (van Eyck 1948-1978). Cette expérimentation ne fait pas directement l’objet d’une description, mais contribue à nourrir les réflexions, menant notamment à l’élaboration d’un système de représentation original, ainsi qu’à cette double thèse : Il n’existe pas un rythme mesuré et un rythme fluide, mais un rythme que l’on percevra comme mesuré ou comme fluide selon que l’on soit dans l’expérience du faire ou dans celle du sentir / Le concept de rythme manque de corps en architecture, sa (ré)inscription au sein de la discipline ne va pas sans celle du corps, et inversement.
1. Introduction 15
1.1 Contexte de la recherche 15
1.2 L'urbanisation liée aux transformations des grandes propriétés en Brabant wallon 23
1.3 Ambitions 24
1.4 Structure de la thèse 31
I POSITIONS
2. Le corpus de l’urbanisation et de l’urbanisme en Belgique 37
3. Parcellaire 87
II HYPOTHÈSES
4. Les récits des grandes mutations foncières 131
5. Cartographier les grandes propriétés du Brabant wallon 159
III INVESTIGATIONS
6. Six cas d’études pour raconter les cartes 201
7. La Hulpe 211
8. Genval 233
9. Rixensart 251
10. Le Berlaymont 271
11. Louvain-la-Neuve 287
12. Wavre-Nord 305
IV DISCUSSIONS
13. De la permanence 327
14. De la consolidation 334
15. De l’hybridation 339
V CONCLUSIONS
16. Retours 347
17. Ouvertures 354