La sécurité et la défense belges se déclinent dans le champ multinational de l'Union européenne et de l’OTAN. Depuis la fin de la Guerre froide, la tâche prioritaire de l’appareil militaire du pays consiste en des opérations extérieures. Comment se décide la politique de participation de la Belgique à ces opérations, qui ne visent pas directement la sécurité du pays et mettent en danger la vie des militaires ? La gestion des interventions de crise a des dimensions politiques autant que militaires. Vincent Moyse et André Dumoulin examinent le processus de décision, dont une partie seulement est visible et publique.
Après avoir abordé le cadre théorique, les auteurs décrivent les principaux acteurs que sont le gouvernement fédéral, les Affaires étrangères et la Défense. D’autres acteurs peuvent apparaître comme périphériques, comme le Palais, le Parlement fédéral, les partis politiques et les médias. Ils jouent cependant des rôles qui peuvent expliquer la décision ou le refus de participation à des opérations. Après avoir planté le décor institutionnel, les auteurs mettent en lumière les lieux de résolution des conflits et les interactions entre les multiples acteurs dans la décision de prendre part aux opérations et dans leur préparation.
Introduction 19
1. Questions de recherche 26
2. Considérations épistémologiques et méthodologiques 27
Partie I : L'évolution des approches de gestion de l’eau dans les discours internationaux et en Tunisie 43
Introduction 43
I.1. Approches historiques « modernes » de la gestion de l’eau 43
I.2. Evolution des discours internationaux sur la gouvernance de l’eau 48
I.3. Discours alternatifs dans le domaine de la gouvernance de l’eau . 57
I.4. Evolution des discours sur la gouvernance de l’eau en Tunisie depuis l’Indépendance 59
Partie II : Cadre analytique et background 73
II.1. Le cadre analytique de la justice hydrique dans le contexte néolibéral 73
II.2. Le cadre analytique des gouvernementalités de l’eau dans le contexte néolibéral 101
II.3. De la conformité à la résistance 149
II.4. Le cadre analytique de la (dé)politisation 175
Partie III : Analyse 185
III.1. Contextualisation de l’étude 185
III.2. Le cas des pompages illicites 189
III.3. L’élaboration d’un nouveau Code des eaux 212
III.4. L’amélioration de l’efficience de l’eau d’irrigation dans le gouvernorat de la Manouba 241
Conclusion générale 299
Bibliographie 293
Annexe : liste des entretiens et focus group 364