Le roman. Des tranches de vie
Volontiers argotique, choyant le langage de la rue à la façon de Djian, s'autorisant des échappées verbales dignes de Queneau, voici un premier roman où le tragique, en se collant aux fesses des personnages, se dispute avec l’humour omniprésent. Dans l'air du temps? Oui. Avec, en prime, un petit regard sur la vie qui lui confère un grand supplément d’âme.
Les personnages. Marie , Jacques et Belle-Île
Il y a Marie. Qui passe trois heures par jour sur un cageot. A attendre. Sous son nom de scène, Zoé la Rousse. Il y a Jacques. Qui s’autoproclame « vieux con ». Tout en s’accordant des circonstances atténuantes : « C’est inné, familial, de pure race ». Et puis, il y a Belle-Île en Mer. Un lopin de terre dans l’Atlantique. Sauvage et tourmenté, comme Marie et Jacques.