Le roman. Interlude en requiem
Un téléphone qui sonne. Une mère qui pleure. Un père que Laetitia Telatin ne verra plus. Le drame frappe d'emblée, sans prévenir, et ne laissera aucun répit à la fille du défunt. Pour mieux cerner le bouleversement intérieur de Laetitia, la narration se concentre sur les trois jours et demi qui s’écoulent entre l’annonce fatidique du décès et l’inhumation. Un interlude qui marque une vie.
Le personnage. Laetitia Telatin
Laetitia, écrivaine hypocondriaque, doit organiser l’enterrement de son père aimé. Elle tente de faire face aux circonstances et aux proches qui s’agglutinent, n’en déplaise à son asociabilité. Elle dérive dans des pensées chavirées, mordantes, sur le fil d’une folie latente. Ce qui la sauve peut-être, c’est l’ironie et la dérision qu’elle entretient dans la tête, une bulle prête à exploser.