L'Amérique latine et l'UCL

Quelle coopération interuniversitaire dans un monde globalisé ?
Première édition

Coordination éditoriale de Isabel Yépez del Castillo

La formation du gouvernement fédéral De Croo (PS/MR/Écolo/CD&V/Open VLD/SP.A/Groen) a mis fin à la plus longue crise politique de l'histoire de la Belgique... Lire la suite

La formation du gouvernement fédéral De Croo (PS/MR/Écolo/CD&V/Open VLD/SP.A/Groen) a mis fin à la plus longue crise politique de l'histoire de la Belgique. Certes, il ne s’est écoulé « que » 494 jours entre les élections fédérales du 26 mai 2019 et la prestation de serment du 1er octobre 2020 – soit un délai moins long que celui de 540 jours qui avait séparé les élections du 13 juin 2010 et la mise en place du gouvernement Di Rupo le 5 décembre 2011. Cependant, le point de départ a bien été la chute du gouvernement Michel I, le 9 décembre 2018. Dès ce moment en effet, la Belgique n’a plus été dirigée par un gouvernement majoritaire et de plein exercice. Il en a été ainsi pendant pas moins de 662 jours.

Surtout, la crise politique de 2019-2020 est apparue profonde et structurelle : contrairement à celle de 2010-2011, elle n’a pas porté sur un désaccord à propos d’une réforme de l’État. La situation de blocage a résulté d’une combinaison de facteurs, dont l’émiettement de la représentation à la Chambre, la montée en puissance de l’extrême droite en Flandre et de la gauche radicale dans toutes les régions, et la détermination de l’Open VLD et plus encore du CD&V de voir la N-VA, en tant que premier parti flamand, être membre du futur exécutif fédéral.

À ces éléments est venue s’ajouter la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19. La survenance de cet élément a tout d’abord mis le processus sur pause et a poussé les partis en négociation à s’interrompre pour mettre en place un gouvernement de plein exercice quoique minoritaire, pour une durée et un champ d’action limités : le gouvernement Wilmès II (MR/CD&V/Open VLD). Ensuite, la crise sanitaire a accru les volontés de constituer une coalition majoritaire à la Chambre.


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Paperback


Date de publication
01 février 2012
ISBN-13
9782875580283
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 222
Dépôt Légal
D/2012/9964/1
Code interne
85964
Format
16 x 24 x 1,2 cm
Poids
361 grammes
Prix
19,00 €
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

PDF


Date de publication
01 février 2012
ISBN-13
9782875580290
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 222
Code interne
85964PDF
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

ePub


Details de produit
1
Date de publication
01 février 2012
ISBN-13
978-2-87558-197-6
Dépôt Légal
D/2012/9964/1
Code interne
85964-Epub
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Sommaire


Introduction .............................................................................................................................. 7
§ 1. Le problème du « phénomène-social » ............................................................................. 7
§ 2. Phénoménalité-sociale et « attitude naturelle » ............................................................... 10
§ 3. Herméneutique de la quotidienneté et socialité ............................................................... 15
§ 4. Socialité quotidienne et partage de la phénoménalité ...................................................... 22
Première partie. Quotidienneté et sacralité : la structure rituelle des phénomènes-sociaux .... 31
Chapitre I : L'opposition du sacré et du profane comme modèle pour une analyse de la socialité ..... 33
§ 5. Le « sacré dans la vie quotidienne » et le problème de la différence durkheimienne ..... 33
§ 6. Critique d'une herméneutique de la sacralité : vers une théorie sociologique des pratiques
religieuses ordinaires ....... 39
§ 7. Le modèle wittgensteinien : « jeux de langage » et « béhaviorisme ontologique » ........ 44
Chapitre II : Approche éthologico-hiératique des phénomènes-sociaux ....................... 56
§ 8. Goffman et l'idée de « rites d’interaction » ............. 56
§ 9. Quel « référent » pour la sacralité quotidienne ? Le problème de la « personne » ......... 61
§ 10. La sacralité intrinsèque des phénomènes-sociaux .................. 69
Chapitre III : Phénoménalité-sociale et neutralisation de l’ontologie — le quotidien en situations ............ 80
§ 11. Ontologie et phénoménalité-sociale : la question « non ontologique » du quotidien et le problème phénoménologique de la « situation » ........ 80
§ 12. Sens et portée du concept de « définition de situation » .................... 89
§ 13. « Définitions de situations » et « possibilités sociales » ....................... 97
Deuxième partie. Structure eidétique de la phénoménalité-sociale .................. 107
Chapitre I : La régularité sociale et le problème de la temporalité quotidienne .......... 109
§ 14. Phénomènes-sociaux et régularité .................................. 109
§ 15. Régularité sociale et temporalité quotidienne ........................................ 116
Chapitre II : Les règles eidético-constitutives de la phénoménalisation des phénomènes-
sociaux ............... 130
§ 16. Le concept de « règle eidético-constitutive » .................... 130
§ 17. Règles eidético-constitutives et normativité phénoménale des phénomènes-sociaux .. 133
§ 18. Eidétique des phénomènes-sociaux et solitude : le rapport rituel aux objets ............... 145
Chapitre III : Structure eidétique générale des phénomènes-sociaux ........................... 155
§ 19. Le phénomène-social comme donnée spatio-temporelle, dynamique et modalisée ..... 155
a/ La spatialité des phénomènes-sociaux ........................... 155
b/ Détermination eidétique des moments : les phases des phénomènes-sociaux ............. 159
c/ La structuration dynamique des phénomènes-sociaux ............................................... 162
d/ La structuration « modale » des phénomènes-sociaux ............................................... 164
§ 20. Structure des phénomènes-sociaux eidétiquement rapportés à leurs composantes individuelles
..... 168
a/ Le « lieu » des personnes : la territorialité eidétique-phénoménale ............................ 168
b/ Les signes du lien .................................................................................................... 173
c/ Les individus comme composantes eidétiques .......................................................... 175
Chapitre IV : Quotidienneté et continuité — vers une approche « biographique » de la phénoménalité-sociale .............. 185
§ 21. Phénoménalité-sociale et continuité ............................................................................. 185
§ 22. L’ancrage biographique des situations ......................................................................... 188
§ 23. Histoires de vie et récits de pratique ............................................................................. 193
§ 24. Identité narrative et phénoménalité-sociale .................................................................. 197
Conclusion. Philosophie, phénoménologie-sociale et sciences humaines ..... 205
Bibliographie ......................................................................................................................... 213
Table des matières ............................................................................................................. 222