Le dixième tome de couvre les quinze derniers mois de la vie du dramaturge, qui écrit sa dernière lettre le 5 mars 1962 et meurt le 1er avril. Pendant cette période, Ghelderode ne quitte plus sa "chambre à songes", entouré de troublants mannequins et de choses qui l'aident à vivre. Il n’est presque plus joué en Belgique, ce qui lui inspire une série de diatribes paranoïdes contre les théâtres de son pays. En revanche, il commence à avoir quelque succès aux États-Unis. Il rédige encore quelques articles et une vingtaine de chroniques, mais il ne trouve plus la force de s’occuper des tomes VI et VII de son Théâtre. Sa plus grande joie pendant cette dernière période est l’édition en janvier 1962, de Sortilèges et autres contes crépusculaires, grâce à son ami Jean Ray, qu’il considère comme un des meilleurs conteurs du monde.
Jean LECLERCQ et Cesare DEL MASTRO
Éditorial 9
Roberto WALTON
Auto-affection et événement 19
Nuno Miguel PROENCA
Inconscient et refoulement selon la phénoménologie de la vie 35
Jean-Sébastien HARDY
« Le mouvement est vie » : le statut du pouvoir-se-mouvoir chez Michel Henry 53
Yukihiro HATTORI
De l'affect de la loi au commandement de la Vie 75
Jean LECLERCQ
La critique de la déraison économique chez Michel Henry 87
Robby MANDIANGU
L’intersubjectivité chez Michel Henry comme passage de l’« égoité » à la « nostrité » 95
Kurian MUKKAMKUZHIYIL
La philosophie de Michel Henry : une approche indienne 113
Clément BERTHOT
Michel Henry lecteur de Nietzsche ou le dépassement de l’hellénisme 133
Yves MEESSEN
Maître Eckhart sans Maine de Biran ? Les notes manuscrites eckhartiennes de Michel Henry 151
Cesare DEL MASTRO
L’« être rivé à soi » et son intrigue narrative : Levinas et Henry, phénoménologues-romanciers 169
Patricia CASTILLO
La méta-phénoménologie chez Levinas et Henry 195
Iván ORTEGA RODRIGUEZ
L’essence de l’apparaître chez Henry et Patočka : immanence ou transcendance ? 201