Le dixième tome de couvre les quinze derniers mois de la vie du dramaturge, qui écrit sa dernière lettre le 5 mars 1962 et meurt le 1er avril. Pendant cette période, Ghelderode ne quitte plus sa "chambre à songes", entouré de troublants mannequins et de choses qui l'aident à vivre. Il n’est presque plus joué en Belgique, ce qui lui inspire une série de diatribes paranoïdes contre les théâtres de son pays. En revanche, il commence à avoir quelque succès aux États-Unis. Il rédige encore quelques articles et une vingtaine de chroniques, mais il ne trouve plus la force de s’occuper des tomes VI et VII de son Théâtre. Sa plus grande joie pendant cette dernière période est l’édition en janvier 1962, de Sortilèges et autres contes crépusculaires, grâce à son ami Jean Ray, qu’il considère comme un des meilleurs conteurs du monde.