Adam Smith avait raison. Il y a bien une main invisible, une main qui fait fonctionner les systèmes et les institutions. Mais cette main, c'est la main des hommes et non celle de la Providence. Le corps humain n'est pas absent du travail, comme on l’entend un peu partout: il n’est que trop présent. La diminution structurelle du travail manuel n’attesterait-elle pas d’un mouvement inverse? Tout au contraire. Car le travail manuel, ce n’est ni la main ni le corps de l’homme, mais leur objectivation sous l’emprise de l’organisation scientifique du travail. Nos enquêtes le prouvent: dans les univers hypertechnicisés où nous avons séjourné, scrutant à la loupe les activités et les liens, le corps humain ne quitte jamais la scène productive. Il la réinvestit à sa manière. Toute la question est de savoir ce que nos systèmes sociaux font de cette praxis – comment ils la qualifient ou la disqualifient.
Il n’y a pas d’un côté une croissance purifiée, déchargée des contraintes de l’activité laborieuse et gouvernée par les exigences de la rationalité abstraite; et de l’autre, des inemployables dont on pourrait régulièrement dresser l’inventaire comptable avant que, peu à peu, ils ne descendent avec la lenteur des mourants l’escalier de la déchéance sociale. Il n’y a pas deux mondes, mais un seul espace de qualification ou de disqualification dont le chômage de longue durée traduit tour à tour l’impuissance radicale ou l’ultime direction. Cet espace est néanmoins devenu de plus en plus flou. Loin de se limiter à des classifications établies une fois pour toutes, il dépend à la fois d’un champ de forces et d’une éducation du regard.
Les forces, ce sont ces intérêts antagonistes qui accompagnent le développement du capitalisme depuis sa fondation et trouvent dans la négociation les conditions d’un équilibre, toujours temporaire. Le regard, c’est la capacité à dépasser les stéréotypes que la période actuelle entretient constamment sur le travail humain pour y déceler les indices d’une présence vive, inventive, incarnée.
Acknowledgements 3
General introduction 7
Scientific Production 9
1 State-of-the-art on Ti anodisation 11
1.1 General introduction to anodisation . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.1.1 Definitions and concepts . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.1.2 Growth kinetics of anodic oxide films . . . . . . . . . . . 18
1.1.3 Breakdown of anodic oxide films . . . . . . . . . . . . . 31
1.2 The specific features of Ti anodisation . . . . . . . . . . . . . . 35
1.2.1 Influence of the semiconducting character of anodic TiO2 35
1.2.2 Crystallisation of TiO2 films . . . . . . . . . . . . . . . 40
1.2.3 Discussion of the validity of the breakdown models . . . 42
1.2.4 Influence of the processing conditions . . . . . . . . . . 43
1.2.5 Stability of anodic TiO2 films . . . . . . . . . . . . . . . 71
1.3 Growth stresses in anodic oxide films . . . . . . . . . . . . . . . 73
1.3.1 Stress measurements in anodic oxide films . . . . . . . . 73
1.3.2 State-of-the-art of stress measurements in TiO2 films . . 82
1.4 Characterisation of anodic oxide films . . . . . . . . . . . . . . 88
1.4.1 Thickness measurements . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
1.4.2 Morphological and functional characterisation . . . . . . 90
1.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
2 Experimental aspects 93
2.1 Stress measurements in thin films . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
2.1.1 The Stoney equation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
2.1.2 Methods for measuring curvatures . . . . . . . . . . . . 99
2.2 On the use of themulti-beam sensor . . . . . . . . . . . . . . . 104
2.2.1 Calibration equation for measurements in air . . . . . . 104
2.2.2 Calibration equation for measurements in a liquid . . . 116
5
6 CONTENTS
2.2.3 Calibration procedure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
2.2.4 Resolution of the sensor and optical perturbations . . . 127
2.3 Application to anodisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
2.3.1 Description of the experimental cell and of the sample
preparation procedure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
2.3.2 Characterisation of the Ti thin film anodes . . . . . . . 139
2.3.3 Curvature-stress·thickness relationship for the specific case
of anodisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149
2.4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
3 Growth stress evolution in anodic TiO2. 153
3.1 Preliminary remarks . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
3.2 High-efficiency galvanostatic growth . . . . . . . . . . . . . . . 158
3.3 Growth stress transitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
3.3.1 Transitions observed under galvanostatic growth conditions172
3.3.2 Transitions observed upon potentiostatic aging . . . . . 189
3.3.3 Discussion of the origin of the growth stress transitions 193
3.4 Conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
4 Electrostriction stresses 201
4.1 Introduction to electrostriction . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202
4.2 Derivation of amodified constitutive equation . . . . . . . . . . 204
4.3 Experimental study . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207
4.4 Electrostriction stresses as a monitoring tool . . . . . . . . . . . 219
4.4.1 First series of experiments . . . . . . . . . . . . . . . . . 219
4.4.2 Second series of experiments: . . . . . . . . . . . . . . . 225
4.4.3 Common Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 232
4.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237
5 Conductivity transitions in anodic TiO2 239
5.1 Growth kinetics of anodic TiO2 films . . . . . . . . . . . . . . . 240
5.2 Efficiency changes and cell voltage evolution . . . . . . . . . . . 240
5.3 Origin of the conductivity transitions . . . . . . . . . . . . . . . 251
5.4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267
General conclusions and perspectives 269