L'évaluation et l'expertise médicale revisitées
À l'occasion de l’éméritat du Professeur Pierre Lucas, 20 spécialistes, avocats, magistrats et experts médicaux, se sont penchés sur la question de l’évaluation du dommage corporel et de l’expertise judiciaire.
Le regard croisé des médecins et des juristes donne au lecteur un tableau complet, inédit et riche en enseignements de cette matière vaste et évolutive qu’est l’expertise médicale.
Les auteurs partagent leurs expériences et démontrent encore une fois la nécessité d’un dialogue entre le monde médical, académique et judiciaire.
Cet ouvrage contient des articles scientifiques de grand intérêt et des hommages de nombreux proches et confrères du Professeur Pierre Lucas qui ont tenu à lui exprimer leur amitié, leur reconnaissance mais aussi leur admiration face son parcours professionnel impressionnant.
Éditions et abréviations utilisées
Introduction
1. Aires du soupçon
2. Deux écritures de l'habitation
3. Édifications, passages, occupations
4. Habiter le langage
5. Objets de la maison, dispositifs de l'habitation
6. Malaises dans la maison
Chapitre I. Le tableautin brisé dans l'œuvre d'Hélène Lenoir. Une fenêtre sur les malaises
dans le chez-soi
1. « Tableautin » : une miniature de l’esthétique
de Lenoir
1.1. Des scènes d’intérieur
1.2. Un tableautin brisé
1.3. La persienne : masque, exposition et voyeurisme
1.3.1. Fenêtre et tableau : la fonction de la lumière
1.3.2. Voir sans être vu : du désir de se cacher à celui de
figurer dans le tableautin
1.3.3. Vitres et désir
1.3.4. Fenêtre et exposition
2. Son nom d’avant : une crise de l’intime
2.1. Nommée à demeure
2.2. Domicile privé, privation du chez-soi
2.3. Fouilles et surveillance
2.4. Conclusion : de la camera obscura du cabanon
au terrain vague photographique
2.4.1. L’envers de la maison
2.4.2. Un lieu psychique
2.4.3. Le développement d’une photographie floue
2.4.4. Habiter le vague
Chapitre II. Foutoirs dans l’œuvre d’Hélène Lenoir
1. For intérieur et foutoirs
1.1. Intériorité et intérieurs
1.2. Pièce rapportée : logorrhée et réticence
1.3. La Folie Silaz : asile, claustration et contagion
2. Histoires de chambres
2.1. Chambre et parole
2.2. Femmes et chambres
2.3. Faire chambre à part
2.4. Chambres obscures
2.5. L’album de naissance : dénouer l’identification
maternelle
3. Lieux communs
3.1. Romans de la maisonnée
3.2. Bourrasque : (dé)chiffrer les lieux communs
3.3. Une tache dans le foutoir : une écriture domestique
qui dissout les semblants
Conclusion : potiche, ressassement et « art du vide »
Chapitre III. Lézardes, membranes et tâches ménagères chez Eugène Savitzkaya
Une maison d’écriture
1. Un espace « de guingois »
1.1. Origine, enfance et fin : la « maison natale »
1.2. Une « maison onirique »
1.3. Porosité et portes
1.4. Tiroirs, inventaires et excès
2. Habitation et habitudes
2.1. Quotidien et anachronisme
2.2. L’obsession du dedans et du dehors
2.3. Mains, écriture et quotidien
2.4. L’angoisse du quotidien
3. Une « écriture en spirale »
3.1. Des alvéoles pour mesurer l’environnement
3.2. Chez-soi et ressassement : le territoire du texte
3.3. Conclusion : la parole d’un fou, entre origine et fin,
entre dedans et dehors
Chapitre IV. Pays, origine et lignes dans l’œuvre d’Eugène Savitzkaya
1. « Le pays des fous et des folles »
1.1. Un discours de la nostalgie ?
1.2. L’indétermination du fou
1.3. La perte au centre d’un corps vivant et bavard
1.4. Dilution de la référence géographique : un pays
doublement perdu
2. La Folie originelle et Marin mon cœur :
l’envers de l’origine
2.1. Une ville en ruines ou une origine à l’envers
2.2. Recherche et dissolution du nom propre
2.3. Ouvrir et fermer la porte
2.4. Marin ou le bain de la langue
2.5. Entre « ici » et « ailleurs » : une « supercherie
du silence »
. L’« Archiphrase » : ligne(s) et marche(s) en
milieu liégeois
3.1. Du seuil aux archives
3.2. Une phrase urbaine : la marche comme espace
d’énonciation
3.3. « Brouhaha » et discrétion
3.4. Une gravure en palimpseste
3.5. Conclusion. Ligne(s) de la phrase :
du discours à la parole
Conclusion
1. Habitation et représentation : jouer de la fenêtre
pour restituer l’intime
2. Répétition et « art du vide » : la maison,
un espace extime
3. Ligne d’un parcours contemporain
4. « L’habitation, la surprise »
Bibliographie