À l'origine, le système scolaire s'est organisé, en Belgique, sur la base d'une double liberté : liberté d'organiser un enseignement, d'une part ; liberté du choix de l'école par les parents, d'autre part. Lire la suite
À l'origine, le système scolaire s'est organisé, en Belgique, sur la base d'une double liberté : liberté d'organiser un enseignement, d'une part ; liberté du choix de l'école par les parents, d'autre part. Ces principes expliquent la multiplicité des réseaux scolaires, publics et privés, ainsi que les guerres scolaires qui ont vu s'affronter les cléricaux et les anticléricaux.
En Communauté française, dans le prolongement de l'enseignement rénové, de nouvelles questions ont réorienté la politique de l'enseignement depuis une vingtaine d'années. Elles concernent essentiellement la faible efficacité du système, tant en termes de niveau moyen d'apprentissage que de capacité de l'école à résorber les différences de réussité liées au milieu social d'origine des élèves.
À partir de 1995, de nombreuses réformes ont été adoptées dans le but de réduire les inégalités scolaires, en agissant sur toute une série de leviers : lutte contre le redoublement, régulation des inscriptions, discrimination positive, régulation des inscriptions, discrimination positive, épreuves externes, imposition de règles communes aux différents réseaux... En synthétisant ces politiques et les études scientifiques qui les sous-tendent, ce Dossier permet de comprendre l'esprit de ces réformes qui suscitent des résistances auprès d'une partie du corps enseignant et des parents.
1. Jean LECLERCQ, Préface. Les Humains, leurs divinités et la Raison
naturelle comme outil .......................................................................... 7-11
2. Vincent DE COOREBYTER, Démocratie et théocratie :
par-delà les apparences ..................................................................... 13-23
3. Jean-Marc FERRY, Entre religion et politique,
quelle perlaboration raisonnable ? ................................................... 25-34
4. Jean LECLERCQ, Laïcisation et sécularisation.
Remarques sur la neutralité et l'autonomie du sujet ......................... 35-43
5. Éric CLÉMENS, L’enjeu du sacré et la démocratie à venir ............ 45-54
6. Daniele LORENZINI, Du sujet de désir au sujet de droit.
Une généalogie chrétienne de la gouvernementalité néolibérale ? ... 55-63
7. Carla CANULLO, Qu’est-ce que nous appellerons « postsécularisation
» ? Le défi euristique de la philosophie
de la religion, ..................................................................................... 65-73
8. Louis PERRON, L’articulation contemporaine du politique
et du religieux ................................................................................... 75-82
9. Pierre GISEL, La reconnaissance de communautés religieuses,
occasion d’un renouvellement du social et du politique .................... 83-98
10. Radouane ATTIYA, Politique, religion et altérité :
ressources à partir de l’islam .......................................................... 99-108
11. Riyad DOOKHY, L’expulsion du théologique et du politique
dans la conscience originaire de l’islam ....................................... 109-116
12. Baudouin DECHARNEUX, La religio et son double .................. 117-124
13. Pierpaolo CICCARELLI, Religion / politique comme alternative
indécidable chez l’analyse phénoménologique
du jeune Léo Strauss ...................................................................... 125-134
14. Laurent MARONNEAU, La laïcité comme principe universel
d’émancipation .............................................................................. 135-143