Ce livre apporte une contribution scientifique unique au débat sur l'héritage de Marx, en articulant deux « lignes de discussion » qui sont le plus souvent tenues à l'écart. D'une part, il réévalue la place de la pensée marxienne dans la construction européenne, cherchant à revitaliser le débat politique européen. D'autre part, il situe la pensée de Marx dans la perspective des études postcoloniales et décoloniales, au regard de leur tentative de dépassement de l'héritage marxien.
Pour évaluer le caractère trop ou pas assez européen de la pensée de Marx, le livre explore les thèmes suivants : les politiques émancipatrices internationalistes vis-à-vis de l'eurocentrisme, le rôle de la lutte des classes et de la finance dans la formation des institutions européennes, mais aussi la migration, l'identité et la violence, ainsi que les critiques marxiennes du colonialisme à l'intérieur et à l'extérieur de l'Europe.
À une époque d’extrêmes tensions, y compris au sein des gauches européennes, ce livre fournit un argument précis et rigoureux sur ce qui continue à rendre la pensée de Marx pertinente, dans la lutte contre la domination sociale à l'ère du capitalisme mondial, sans occulter ses limites profondes, à l’échelle nationale, européenne ou mondiale.
BouthaïnaAzami,
Nouredine Bousfiha,
Jean-François Caparroy,
Serge Caschetto,
Yves Chemla,
Vincenzo Consolo,
Françoise de Dalmas,
Priska Degras,
Grigore Dumitrescu,
Michèle Fabien,
Michel Gheude,
Cécile Glineur,
Rita Olivieri-Godet,
Élisabeth Horem-Aeschbacher,
Yasmina Khadra,
Françoise Lalande,
Pierre Mertens,
Augusto Monterroso,
François Ost,
Marie-France Renard,
Célina Silva,
Gonçalo M. Tavares,
Brigitte Thiérion,
Sophie Ulbrich,
Michel Voiturier,
Yoka Lye Mudaba.