Le catholicisme social désigne dans cet ouvrage l'ensemble du courant soucieux d’améliorer le sort de la classe ouvrière tel qu’il se manifeste durant la seconde moitié du XIXe siècle et la première moitié du XXe... Read More
Devant la question de savoir quelle solution donner au problème social tel qu'il s’est posé à l’époque contemporaine, la Belgique catholique s’est constamment trouvé divisée en deux camps. Les uns ont adopté une attitude conservatrice, tandis que les autres poussaient au progrès social.
Le catholicisme social désigne dans cet ouvrage l’ensemble du courant soucieux d’améliorer le sort de la classe ouvrière tel qu’il se manifeste durant la seconde moitié du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle. Il englobe, avant 1850, les catholiques socialistes opposés aux défenseurs du régime social et économique existant ; entre 1850 et 1886, les paternalistes opposés aux manchestériens ; et après 1886, les démocrates chrétiens opposés aux conservateurs.
Cette étude s’appuie sur la littérature existante ainsi que sur des documents et des biographies des représentants du catholicisme social (Jules Malou, l’abbé Daens, Édouard Ducpétiaux, le duc d’Ursel). Pour avoir valeur explicative des événements, elle tient compte des forces économiques, idéologiques et morales qui ont influencé ce courant, en montrant les transformations qui s’opèrent dans les entrailles profondes de
la société.