En octobre 2016, cela fera dix ans que Sir Nicholas Stern jeta son pavé (littéralement : 662 pages quand même !) dans la mare en présentant son rapport sur le cout des changements climatiques qui lui avait été commandé par Gordon Brown, ministre des Finances britanniques de l'époque. Pour la première fois, un économiste avec une solide... Read More
En octobre 2016, cela fera dix ans que Sir Nicholas Stern jeta son pavé (littéralement : 662 pages quand même !) dans la mare en présentant son rapport sur le cout des changements climatiques qui lui avait été commandé par Gordon Brown, ministre des Finances britanniques de l'époque. Pour la première fois, un économiste avec une solide réputation établie notamment à la Banque européenne de reconstruction et de développement, puis à la Banque mondiale (dont il fut vice-président) monétise les changements climatiques. Et ses conclusions sont alarmantes puisqu’il avance que ces phénomènes pourraient entrainer une chute du PIB/tête allant jusque 20% ! À titre de comparaison, cette baisse est similaire à celle enregistrée par la Grèce depuis le début de la crise. En emmenant les changements climatiques dans le champ économique, il touche là où ça fait mal et forcément, là où ça parle : au portefeuille des gouvernements et de Monsieur et Madame Tout-le-Monde.