« Dans la sexualité existe partout la plus intime interrelation entre ce qu'il y a de plus élevé et ce qu'il y a de plus bas. »
Ce que Freud affirme de nouveau dans les Trois essais n'est pas tant qu’il existe une sexualité infantile, c’est que cette sexualité infantile est universelle et intrinsèquement perverse et que toute la sexualité adulte, normale ou perverse, en procède.
Les Trois essais ouvrent un nouveau domaine de la sexualité, un domaine « limitrophe de la biologie » : une sexualité pulsionnelle, présente « en germe » dès le départ chez l’enfant, une sexualité d’avant l’inconscient, non encore refoulée. Deux sexualités, l'une psychique, l'autre pulsionnelle, devront désormais coexister dans la théorie freudienne.
Note de l'éditeur
Préface de François Robert
Trois essais sur la théorie sexuelle
Préfaces aux deuxième, troisième et quatrième éditions
I. — Les aberrations sexuelles
Déviations par rapport à l'objet sexuel
Déviations par rapport au but sexuel
Généralités sur l'ensemble des perversions
La pulsion sexuelle chez les névrosés
Pulsions partielles et zones érogènes
Explication de l'apparente prépondérance d'une sexualité perverse dans les psychonévroses
Amorce de l'infantilisme de la sexualité
II. — La sexualité infantile
La période de latence sexuelle de l'enfance et ses interruptions
Les manifestations de la sexualité infantile
Le but sexuel de la sexualité infantile
Les manifestations sexuelles masturbatoires
La recherche sexuelle infantile
Phases de développement de l'organisation sexuelle
Sources de la sexualité infantile
III. — Les reconfigurations de la puberté
Le primat des zones génitales et le plaisir préliminaire
Le problème de l'excitation sexuelle
La théorie de la libido
Différenciation entre homme et femme
La trouvaille de l'objet
Récapitulation
Index des personnes, des personnages et des œuvres
Index des matières
Principales abréviations
Conventions relatives à la présentation