Dans le concert des œuvres dont le Roi Arthur constitute une figure marquante, Gliglois tient une partition originale. Récit d'une errance au service de la passion amoureuse, il remet en cause la représentation conventionnelle de l'amour à l'époque courtoise : il plaide en faveur d'une éthique du désir qui privilégie le mérite personnel et la profondeur du sentiment, incarnés par le héros, face à la frivolité d'un personnage de haut rang social comme Gauvain. | ||||