Pour qui examine la situation actuelle, la gauche de l'échiquier politique semble soit un désert, soit un champ de ruines. Tandis que, chez nous, malgré sa cure d’opposition fédérale, le parti socialiste continue de baisser dans les sondages, en France, le PS au pouvoir ne convainc plus personne, s’embourbe dans des politiques de droite et mène une répression des mouvements sociaux que n’aurait sans doute pas osée le ministre de l’Intérieur Sarkozy. Pendant ce temps, en Grèce, Alexis Tsipras semble bien loin de l’espoir du retour de la gauche qu’il incarna lors de son élection, Podemos peine à accéder au pouvoir et la gauche anglaise semble esquisser un retour critique sur le blairisme. Quant au niveau européen, on peine à y distinguer les socialistes des mandataires de la droite libérale (ALDE).