Depuis des siècles, les sauniers de la savane orientale africaine mettent à profit la saison sèche pour récolter du sel, précieux condiment qui, contenu à l'origine dans l'eau de sources salines, se cristallise avec la sécheresse sur la terre ou sur les végétaux. Cette industrie reste vivace parmi plusieurs communautés congolaises et zambiennes, au sein desquelles l'auteur et ses collaborateurs ont réalisé des enquêtes ethnographiques. Ces enquêtes sont complétées par des sources écrites, qui permettent de reconstituer le développement de l'activité sur presque deux siècles.
Après la présentation des techniques du saunage, l'activité sera recontextualisée dans son tissu social. Le travail du sel apparaîtra ainsi comme un élément important de structuration des «chaînes de sociétés» de l'époque précoloniale et des premières décennies de la colonisation.
Rare, localisé et nécessaire à la survie biologique de l'homme, le sel s'est parfois transformé en une monnaie destinée à des usages tant commerciaux que sociaux.
Introduction
Prologue
Première question : La connaissance réelle de la peste
Deuxième question : Les causes générales et particulières de l'épidémie
Troisième question : Pourquoi certains sont-ils atteints et non les autres parmi leurs proches ?
Quatrième question : Que sait-on quant à sa propagation ?
Cinquième question : Comment peut-on se prémunir et se protéger ?
Sixième question : Quels traitements doit-on appliquer lorsque l'épidémie sévit ?
Septième question : Ce qui nous vient du législateur (Muḥammad) au sujet de la peste
Huitième question : Quel sens attribuer au ḥadīṯ interdisant d'entrer dans le pays où sévit la peste ou d'en sortir ?
Neuvième question : Quel est le sens des paroles (de Muḥammad) : Pas de contagion, pas de superstition
Dixième question : Comment concilier les deux ḥadīṯ-s