Emmanuelle Urien joue avec nos sens, avec la vie, la mort, la peur. Elle fond humour et cruauté en une seule lame qui, l'air de rien, décortique nos âmes. Personne ne peut lire ce recueil de nouvelles sans mourir – un peu.
Mourir avec Mélanie Bix, avec son infirmière ; avec cette autre infirmière, perdue dans les guerres rwan- daises ; avec Tonio, ce chauffeur de taxi qui fait admi- rer le monde. Mourir avec cet homme qui ne rentrera jamais de la guerre. Mourir, encore, à regarder une boîte qui contient la promesse inutile d’un monde. Personne ne peut lire Court, noir, sans sucre sans aimer – beaucoup.
Avant Toute humanité mise à part (déjà chez Quadrature) et La collecte des monstres (Gallimard), Emmanuelle Urien avait publié son tout premier recueil chez L’Être minuscule. Considéré comme incontournable par les amateurs de nouvelles, Court, noir, sans sucre était devenu introuvable. Voilà pourquoi les Éditions Quadrature l’ajoutent à leur catalogue, augmenté de deux nouvelles inédites.
Table des matières
Assistance technique 7
Jardin secret 15
Femme d'intérieur 25
Les mouches 29
La place du mort 35
Dans le panneau 39
Guerre lasse 47
Tête de station 53
Avis de passage 65
Tristesse limitée 69
La vie au gramme près 75
La mer à boire 87
Le chemin à l'envers 95
Les dessous de Magali 101
Présences d'esprit 107