Paul Willems - Vers le théâtre

Écrits 1950-1992

Dans ces textes, souvent inédits ou introuvables, Paul Willems évoque les moments privilégiés où s'est révélé à lui le secret "doux et terrible" de l’univers ; mais aussi le dialogue avec ses écrivains favoris, de Li Po à Apollinaire, de Schnitzler à Césaire, de Crommelynck à Sigrid. Il rend hommage a un metteur en scène complice dans un sketch burlesque, et réfléchit sur le langage dramatique, sur les traditions du théâtre d’Extrême-Orient ou sur la fonction religieuse de l’art comme cérémonial.


Livre broché - 24,00 €

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Spécifications


Éditeur
AML Éditions
Marque d'éditeur
Malu
Auteur
Paul Willems,
Édité par
Fabrice van de Kerckhove,
Collection
Archives du Futur
Langue
français
Catégorie (éditeur)
Philosophie, lettres, linguistique et histoire > Langues, liguistique et littératures
BISAC Subject Heading
LCO000000 LITERARY COLLECTIONS > LIT000000 LITERARY CRITICISM
Code publique Onix
06 Professionnel et académique
CLIL (Version 2013-2019 )
3435 LITTÉRATURE GENERALE > 3146 Lettres et Sciences du langage > 4024 Lettres
Date de première publication du titre
31 décembre 2004

Livre broché


Date de publication
23 juin 2023
ISBN-13
9782803108770
Ampleur
Nombre absolu de pages : 564
Code interne
105322
Format
16,8 x 24 cm
Prix
50,00 €
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

PDF


Date de publication
23 juin 2023
ISBN-13
9782803108817
Ampleur
Nombre absolu de pages : 564
Code interne
PDF105322
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Sommaire


ABRÉVIATIONS


INTRODUCTION
1. Une histoire animale ? 
2. Découvrir l'homme et façonner la ville 
3. « Un champ nouveau pour l’historien » : animal et espace urbain 
4. Espaces et temporalité autour d’espèces en chair et en os 
5. Une diversité de matériaux 
6. De la réglementation à l’alimentation : les étapes 


PARTIE 1 — L’HOMME, L’ANIMAL ET LA VILLE

CHAPITRE 1 — L’HOMME ET L’ANIMAL AUX XVIIE-XVIIIE SIÈCLES 
1.1. Nommer l’animal 
1.2. Étudier l’animal 
   1.2.1. Le siècle des « grands naturalistes » 
   1.2.2. La culture de la curiosité : un monde de merveilles au service de la connaissance  
1.3. Penser les relations homme-animal 
   1.3.1. Une vision anthropocentrique bien ancrée dans la société chrétienne 
   1.3.2. L’animal, une machine ? 
   1.3.3. Profil et hiérarchie des espèces : une catégorisation nuancée 
   1.3.4. L’affirmation de la supériorité et la quête de l’identité 
   1.3.5. Du jeu de l’oie à la maltraitance quotidienne 
   1.3.6. Le XVIIIe siècle et la promotion de l’homme sensible 

CHAPITRE 2 — LA VILLE ET SES ANIMAUX AUX X VIIe – XVIIIe SIÈCLES 
2.1. Deux villes mosanes au profil singulier : Liège et Namur 
   2.1.1. Des sites, des hommes 
   2.1.2. Des chevaux dans les cuisines : l’impact du contexte militaire 
   2.1.3. La physionomie urbaine 
     2.1.3.1. Un espace teinté de ruralité 
     2.1.3.2. Un bâti dense, étroit et encombré 
     2.1.3.3. Un territoire « assis sur les Eaux » 
     2.1.3.4. Odeurs putrides et déchets multiples 
2.2. Les animaux urbains 
   2.2.1. Chiens et chevaux omniprésents 
   2.2.2. Du marché aux étables des brandeviniers : le bétail 
   2.2.3. Du pigeonnier à la basse-cour : une multitude d’oiseaux 
   2.2.4. Chats et poissons, marginaux au regard des archives 
   2.2.5. Les indésirables : insectes et rongeurs 
   2.2.6. De l’alimentation à l’énergie : les motifs de l’élevage 


PATRIE 2 — « QUE LA PESTE SOIT DE L’ANIMAL ! » 

CHAPITRE 1 — LES ACTEURS DE LA RÉGLEMENTATION 
1.1. L’attention fluctuante et difficilement cernable du pouvoir central 
   1.1.1. Principauté de Liège 
   1.1.2. Pays-Bas autrichiens 
1.2. Une intervention timide à l’échelon provincial 
1.3. Le rôle essentiel du Magistrat 
   1.3.1. Liège 
   1.3.2. Namur 
   1.3.3. Des agents de police peu respectés 
1.4. Les administrés et les médecins : des acteurs à part entière 

CHAPITRE 2 — LE CONTENU DE LA NORME 
2.1. De la présence à l’absence : les animaux concernés 
2.2. « À l’attache ou enfermé » : les conditions d’élevage en ville 
2.3. Chassés, confisqués ou exécutés : le destin des coupables 
2.4. Qui sont les nuisibles ? 
   2.4.1. Le bétail constamment montré du doigt 
   2.4.2. Les chiens : à la fois choyés et redoutés 
     2.4.2.1. Des mesures radicales face à la peste 
     2.4.2.2. Le danger du chien hydrophobe 
     2.4.2.3. Une omniprésence qui dérange 
     2.4.2.4. Taxer les chiens 
   2.4.3. Coulons et connins : un élevage fort réglementé 
2.5. Des remparts à l’église : les lieux visés 
   2.5.1. Jardins, haies et fortifications pris d’assaut 
   2.5.2. Les cimetières : lieux de pâturage 
   2.5.3. « Les chiens hors de la maison de Dieu » 
2.6. Fumier, boue, sang et boyaux : la propreté urbaine mise à mal 

CHAPITRE 3 — LES MOTIFS DE LA RÉGLEMENTATION 
3.1. « Sans discommodité de leurs voisins » 
3.2. Miasmes pestillentielles et « infection de l’air » 
3.4. Les épizooties 
   3.4.1. Le bétail malade : la peste bovine 
   3.4.2. La plus « noble conquête de l’homme » menacée 
   3.4.3. Les chiens enragés 
   3.4.4. Vers des écoles vétérinaires 
3.5. La sécurité 
   3.5.1. Danger au marché 
   3.5.2. Cave Canem 
3.6. L’impact des changements sociétaux 
   3.6.1. Entendre et sentir : l’évolution des sensibilités 
   3.6.2. Embellir et policer 
3.7. De l’espace public à la sphère privée

PARTIE 3 — DES LOISIRS À LA CIRCULATION 

CHAPITRE 1 — DES COMBATS À L’ÉQUITATION : L’ANIMAL DANS LA SPHÈRE DU SPECTACLE 
1.1. Furieux taureau contre Dogues Anglois 
   1.1.1. L’organisation des combats 
   1.1.2. « Boules-Dogues », lions, ours et coqs : les espèces en lice 
   1.1.3. Transversalité sociale et critiques progressives 
   1.1.4. Le sang et l’anthropocentrisme 
1.2. Chevaux savants et cochons difformes 
   1.2.1. Messieurs Bersegol, Alpin et Cie : des montreurs ambulants et compétents 
   1.2.2. De la halle des drapiers au Café Anglais : spatialisation des expositions 
   1.2.3. Éxotique, difforme ou savant : une curiosité aux multiples visages 
     1.2.3.1. Un produit colonial au service du divertissement
     1.2.3.2. Chien géomètre et cheval joueur de dés : à la frontière entre humain et animal 
     1.2.3.3. Un pourceau à Six jambes et deux verges 
   1.2.4. De la curiosité des badauds à l’expertise des naturalistes 
1.3. Voltige, grand écart et saut périlleux 

CHAPITRE 2 — CHIENS DES DAMES ET SERINS EN CAGE : DES COMPAGNONS DE L’HUMAIN 
2.1. Dans la sphère de l’intime 
   2.1.1. L’exemple de Pluton, à la fois fidèle et utile 
   2.1.2. « Une espèce de besoin » 
2.2. Portraits d’animaux 
   2.2.1. Une image de soi à la fois réelle et fictive 
   2.2.2. Au plus près des enfants et des érudits 
2.3. Un monde légitimé et diversifié 
   2.3.1. Le chien, un privilégié aux nombreuses qualités 
     2.3.1.1. Projeter ses vertus et servir de modèle 
     2.3.1.2. Une possession répandue, mais genrée 
     2.3.1.3. Pouponnés, tondus et enrubannés 
     2.3.1.4. La prépondérance des races cynégétiques 
   2.3.2. Une touche d’exotisme dans les foyers
   2.3.3. De belles plumes et un beau chant 
   2.3.4. Le chat, un statut ambivalent 
   2.3.5. La place plus discrète de certains rongeurs 
2.4. Marchands, estimeurs et voleurs : l’acquisition d’un compagnon 

CHAPITRE 3 — EN SELLE OU EN VOITURE : SE DÉPLACER EN VILLE 
3.1. Les équidés dans les modes de transport 
   3.1.1. Voitures, charrettes et cabriolets 
   3.1.2. Signe de prestige vs outil de travail 
   3.1.3. Marché, poste et auberge : de l’achat à la location 
3.2. L’entretien d’un auxiliaire omniprésent 
   3.2.1. Hôtels particuliers et jardins des couvents comme lieux d’accueil 
   3.2.2. Des « mangeurs d’espace » … et d’avoine 
   3.2.3. Palefrenier, sellier ou maréchal-ferrant : les nombreux métiers du cheval 
3.3. Les difficultés de circulation 
   3.3.1. Cochers hargneux, chauffards et charretiers tueurs d’enfants 
   3.3.2. Un code de la route ? 
   3.3.3. Renats, hurtoz et éclairage : l’affirmation d’une police de la circulation 
3.4. La traction canine 

PARTIE 4 — LA CHAIR ET LE SANG

CHAPITRE 1 — ANIMAUX CONSOMMÉS ET TABOUS A LIMENTAIRES 
1.1. Manger des animaux tués, mais pas des cadavres 
1.2. Les espèces au menu 
1.3. Les poids des impératifs religieux et sociaux 

CHAPITRE 2 — DES MANGONS AUX SOLDATS : UNE DIVERSITÉ D’ACTEURS DE L’ALIMENTATION 
2.1. La place centrale des bouchers 
   2.1.1. L’entrée des animaux sur pieds 
   2.1.2. Tueries et halles : de l’abattage à la vente 
2.2. Une concurrence loyale et déloyale
   2.2.1. De la vigne à l’élevage 
   2.2.2. Les « bouchers-militaires » 
2.3. Le « ménage » des particuliers 
2.4. Élevage, marchandage et abattage dans les couvents 
2.5. L’expertise des rewards 

CHAPITRE 3 — DE LA PÂTURE À LA VILLE : GÉRER L’ESPACE ET ASSURER LA SUBSISTANCE
3.1. Des zones d’élevage périurbaines 
3.2. Quand les assiégés ont besoin de viande 
3.3. Des espaces de transactions multiples et mouvants 
   3.3.1. De la Batte au Grand Marché : le cas de Liège 
   3.3.2. L’éparpillement du commerce à Namur 
   3.3.3. Les foires et les francs marchés 
   3.3.4. Un cadre spatio-temporel à respecter 
3.4. Sang et « tripailles » dans les rues 
3.5. Le maintien des tueries intramuros

CONCLUSIONS GENÉRALES — RÉVÉLER L’HOMME ET LA VILLE 
SOURCES 
1.1. Sources écrites manuscrites 
   1.1.1. Archives de l’État à Liège (A.É.L.) 
   1.1.2. Archives de l’État à Namur (A.É.N.) 
   1.1.3. Archives générales du Royaume, Bruxelles (A.G.R.) 
   1.1.4. Bibliothèque de l’Université de Liège (B.U.L.) 
   1.1.5. Bibliothèque Ulysse Capitaine, Liège (B.U.C.) 
   1.1.6. Bibliothèque royale de Belgique (K.B.R.) 
1.2. Sources écrites imprimées 
1.3. Sources iconographiques 
1.4. Sources matérielles 

TRAVAUX
2.1. Instruments de travail 
2.2. Monographies et articles 
2.3. Mémoires et thèses 

ANNEXES