L'enseignement du français langue première, comme celui d’autres langues, vivantes ou mortes, n’offre guère aux apprenants la possibilité de construire des représentations métalinguistiques transférables d’une langue à l’autre. Élaborer une métalangue à partir de concepts communs à différentes langues enseignées, tout en respectant leur diversité, faciliterait les apprentissages. L’enseignant pourrait ainsi prendre appui sur l’activité métalinguistique des apprenants, guidée et structurée. Pour le montrer, cet ouvrage a choisi d’aborder une question peu traitée dans les grammaires scolaires, mais dont les implications didactiques sont nombreuses, tant en production qu'en compréhension: la relation entre les constituants du groupe nominal et la construction de la référence.