L'analyse des modalités de financement des prestataires de politiques sociales est le parent pauvre des recherches menées dans le monde francophone. Pourtant, elles apparaissent comme un facteur majeur de différenciation. Ce numéro souhaite ouvrir un espace de réflexion afin de mettre en lumière les enjeux liés aux transformations des pratiques et référentiels du monde associatif dans ses relations avec les pouvoirs publics. Les différentes contributions proposent d'aborder ces enjeux à partir de l’analyse de trois illustrations du déploiement actuel des nouvelles logiques de financement : la normalisation des appels à projets comme mode de financement de travail, le développement d’une bureaucratie à l’aune de la nouvelle gestion publique et enfin l’individualisation des allocations.
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