Le 14 octobre 2018, les élections communales se sont tenues sur tout le territoire belge. Dans certaines communes, les membres du conseil de l'action sociale et les échevins ont également été élus directement. Et à Anvers, les conseils de district ont été renouvelés. Ce Courrier hebdomadaire analyse les résultats enregistrés dans les 300 communes de la Région flamande.
Les performances électorales des principaux partis politiques sont appréhendées d’un point de vue global. Le nombre de sièges obtenus et les positions majoritaires sont recensés. L’analyse montre que le parti présentant l’ancrage local le plus fort reste le CD&V, suivi depuis deux scrutins par la N-VA. Viennent ensuite, dans l’ordre, l’Open VLD, le SP.A, Groen et enfin le Vlaams Belang. L’exposé est appuyé par des cartes figurant les zones d’implantation de ces six partis. Une attention est également réservée au taux de participation au scrutin et à la proportion de femmes parmi les élus.
L’étude des résultats électoraux de 2018 est réalisée par province et par arrondissement. Des tableaux présentent, pour les quatre derniers scrutins (2000-2018), la liste arrivée en tête dans chaque commune flamande de plus de 10 000 habitants. Ils précisent si cette liste a remporté la majorité absolue des suffrages et donc des sièges, la majorité absolue des sièges uniquement ou seulement la majorité relative des voix et des sièges. La situation des douze villes flamandes de plus de 50 000 habitants est traitée de manière spécifique : Alost, Anvers, Bruges, Courtrai, Gand, Genk, Hasselt, Louvain, Malines, Ostende, Roulers et Saint-Nicolas. Une analyse est aussi consacrée à l’élection des conseils de district à Anvers.
La situation dans les communes situées dans la périphérie bruxelloise et le long de la frontière linguistique est présentée de manière détaillée. L’évolution politique de ces communes appelle en effet un examen particulier, dans la mesure où celles-ci constituent des lieux de fixation du contentieux communautaire. En l’occurrence, on constate un recul global de la polarisation linguistique de l’élection dans ces communes, marquée par un nouveau progrès des listes bilingues.