Toute oeuvre d’art est le résultat d’une coopération entre plusieurs acteurs qui contribuent à sa production et à son insertion dans le circuit professionnel. Le présent dossier s’attache à décrire les acteurs économiques du marché professionnel des arts plastiques présents en Communauté française.
Depuis le début du 20e siècle, de nouveaux acteurs ont pris de l’importance : marchands, salles de ventes aux enchères, organisateurs de foires internationales, biennales... Une nouvelle étape a été franchie ces dernières années avec l’apparition de nouveaux supports impliquant la démultiplication et la dématérialisation d’une partie des oeuvres et modifiant en conséquence les rapports de force entre les acteurs.
Une partie non négligeable du secteur des arts plastiques est caractérisée par une économie souterraine. La Belgique est une plaque tournante du trafic international d’oeuvres d’art, situation à laquelle différents acteurs trouvent des avantages.
La première partie de ce dossier envisage le point de vue de l’artiste et les conditions économiques de la production des oeuvres. La deuxième partie est consacrée aux différents acteurs intervenant dans l’entrée des oeuvres sur le marché. La troisième partie se place du point de vue des acheteurs finaux, qu’il s’agisse des pouvoirs publics ou de collectionneurs privés. À cet égard, une évolution importante s’observe ces dernières années avec une nouvelle répartition des rôles entre pouvoirs publics et secteur privé.