Les monuments funéraires sont une source inestimable pour l’histoire des rites et des croyances. L’art funéraire en est à certaines époques le témoin privilégié. Au pays mosan, qu’arrose la Meuse de Maestricht à Revin, s’est développé au cours du Moyen Age et des Temps Modernes un art funéraire d’un grand intérêt et dont un facteur d’unité est l’emploi de la pierre calcaire dite "pierre de Meuse" dans laquelle sont taillés la majorité de ces monuments. Le présent ouvrage est le sixième d’une série intitulée Monuments funéraires en pays mosan, qui se propose de dresser l’inventaire de ce patrimoine afin de servir de premier outil pour son étude. Il est consacré aux monuments de la "Pointe de Givet" et fait suite aux cinq tomes précédents, consacrés respectivement aux arrondissements belges de Huy, de Namur, de Dinant, de Liège et de Philippeville. En ce volume, l’auteur recense 124 monuments, de valeur inégale mais néanmoins toujours représentatifs des valeurs d’une société au cours du temps. Nombre de ces monuments présentent un intérêt particulier, historique, stylistique, esthétique ou encore technique, mis en évidence par des notices illustrées, qui dans leur présentation en ordre chronologique dévoilent les formes signifiantes que l’art, l’artisan et la coutume ont donné aux monuments de mémoire de nos ancêtres. L’ouvrage contient également des tables, topographique et onomastique. Les trois premiers volumes de cette série ont reçu le prix Arthur Merghelynck 2003 décerné par l’Académie royale de Belgique. Anversois d’origine, établi depuis longtemps en pays mosan, Hadrien Kockerols est orfèvre (La Cambre), architecte (La Cambre) et licencié en urbanisme (U.C.L.). Il mène depuis une dizaine d’années des recherches sur l’art funéraire.