Les traités de paix signés en 1919 et 1920 sont source de frustrations et de rivalités dans les rangs des grandes comme des petites puissances. Lire la suite
Parmi celles-ci, la Belgique, première des « puissances à intérêts particuliers », n'avait pas encore
fait l’objet d’une approche portant à la fois sur les acteurs individuels et collectifs, interprètes des revendications d’un pays estimant devoir être récompensé pour son héroïsme par le biais de justes réparations ; sur la nature même de ces revendications et leur issue, et sur le rôle joué par les opinions publiques au sein desquelles une série de milieux cherchent à tirer profit des circonstances afin d’assouvir sans attendre leur soif de compensations.
NOTE LIMINAIRE
PRÉFACE
INTRODUCTION
Les traités de paix : entre promesses d'un ordre nouveau et politiques de puissance
PARTIE 1 — DÉCIDEURS
L'exécutif belge : acteur ou spectateur des Traités de paix ?
Les tensions au sein du corps diplomatique belge à la veille de la Conférence de la Paix
Une initiation au monde. La brusque conscience de soi des Belges à Versailles
Le parlement belge, les partis politiques et la Conférence de la Paix
La première des Puissances « à intérêts particuliers » ? La Belgique dans les décisions et représentations des Alliés lors de la Conférence de la Paix de 1919
« Le véritable grand succès obtenu… ». Versailles et les exigences d’annexion formulées par la Belgique en 1918-1919. La perspective néerlandaise
Face au « Heraus ! ». Regards allemands sur la Belgique (1918-1920)
Les intérêts belges à l’étranger entre débâcle et opportunités
Un formidable butin de guerre facile à enlever ? L’échec de la mainmise belge sur les usines sidérurgiques du Grand-Duché de Luxembourg (1918-1921)
PARTIE 2 — REVENDICATIONS
Les réparations : des objectifs de reconstruction au marchandage interallié
« Les cantons rédimés » : origines d’une expression controversée. La « désannexion » d’Eupen et de Malmedy à travers le prisme de la presse belge, 1914-1920
Au-delà du fleuve. La Belgique et la liberté de navigation du Rhin (1918-1920)
Le tout et son contraire. Les revendications coloniales belges (1914-1919)
Les traités de paix, un tournant pour le droit du travail dans les colonies africaines
Le traité de Versailles et les questions ouvrières : la paix par la justice sociale
PARTIE 3 — OPINIONS
La Conférence de la Paix sous le regard de la presse quotidienne belge
Une occupation amicale : les alliés en Belgique entre 1918 et 1919
La paix de Versailles dans les journaux personnels des anciens occupés
Les collaborations économiques et leur répression
1 milliard de francs supplémentaire pour les finances publiques ? La mise sous séquestre et la liquidation des biens appartenant à des ressortissants des nations ennemies après la Première Guerre mondiale
Le cardinal Mercier et la paix : bilan et lumières nouvelles
Le service militaire obligatoire en Belgique après la Première Guerre mondiale (1918-1921)
C’était au temps où les Belges rêvaient… L’échec des revendications nationalistes à la Conférence de la Paix
Le « Versailles » des scientifiques, en particulier les historiens : de la volonté de revanche à la (ré)conciliation
L’immédiat après-guerre dans les lettres belges francophones : la question des revues
« Nous luttons pour un nouvel ordre mondial ». Les aspirations révolutionnaires de l’activisme de gauche de l’après-guerre
La « question allemande » dans les revues intellectuelles de Belgique francophone au moment des « traités de paix »
Les Jeux Olympiques d’Anvers : Hommage à la Belgique héroïque ?
CONCLUSIONS
NOTICES BIOGRAPHIQUES