En mars 1984, La Revue nouvelle proposait un numéro spécial tout entier consacré aux néolibéralismes. Le pluriel était déjà de rigueur et les contenus visaient à montrer toute l'étendue du spectre de ce qui était décrit comme un « courant d’idées dominant et pour beaucoup relativement séduisant, notamment à partir de l’analyse globale qu’il... Lire la suite
En mars 1984, La Revue nouvelle proposait un numéro spécial tout entier consacré aux néolibéralismes. Le pluriel était déjà de rigueur et les contenus visaient à montrer toute l'étendue du spectre de ce qui était décrit comme un « courant d’idées dominant et pour beaucoup relativement séduisant, notamment à partir de l’analyse globale qu’il propose de la société » [1]. Trente-trois ans plus tard, on ne peut plus réduire le néolibéralisme à un « amalgame d’idées » participant d’un même courant : au-delà d’un corpus doctrinaire, c’est à une réalité pratique que nous sommes désormais confrontés.