La charge normative du patrimoine culturel, reposant dans le droit actuel essentiellement sur les épaules du propriétaire (public ou privé), a augmenté à mesure de l'intervention de l’autorité publique dans le droit de propriété.
Après une analyse historique (partie 1) et une évaluation (partie 2) de l’inflation de la charge en droit belge du patrimoine culturel, cet ouvrage propose des réflexions prospectives quant à une répartition plus équilibrée de celle-ci (partie 3). Le modèle de la propriété culturelle d’intérêt partagé est ainsi développé, reprenant non seulement les
droits et les intérêts du propriétaire et de l’autorité publique, mais accueillant aussi ceux de l’acteur collectif (individu, communauté...). L’autre versant du modèle repose sur la responsabilité partagée du patrimoine culturel, permettant de mieux répartir la prise en charge du patrimoine entre ces trois acteurs. Ce modèle de protection patrimoniale bicéphale est opérationnalisé par des outils de droit privé (contrat, fondation, trust), ainsi que par des modalités de financement alternatif.
PARTIE 1.
L'encadrement normatif des propriétairesdu patrimoine culturel :
une intervention étatique accrue
Titre I. M Méthodologie et contexte
institutionnel 45
Titre II. L’analyse historique de l’intervention étatique belge 103
PARTIE II.
L’évaluation de l’intervention étatique belge
Titre I. La charge alourdie mais indemnisée du propriétaire 267
Titre II. La montée en charge de l’État gardien du patrimoine culturel 387
PARTIE III.
La protection du patrimoine culturel : une charge partagée
Titre I. La charge du patrimoine culturel 471
Titre II. Les modalités inclusives pour répartir la charge du patrimoine 631
CONCLUSION GÉNÉRALE 741