Institution séculaire s’il en est, l’université est aujourd’hui dans la tourmente au sein de la plupart des pays européens. Doit-elle s’incliner devant les impératifs du marché et, comme d’aucuns le souhaitent, souscrire aux seules valeurs de l’utilité, de la rentabilité, de l’effecacité, de la performance et de la compétitivité ou bien, peut-elle encore s’intéresser à la faculté de l’inutile propre à l’humain et la développer ?