Sans écrire l'histoire des collaborations ni même des collaborateurs — mais on sait la somme de souffrances et d'injustices ainsi que les formes de terrorisme d'Etat dont s'était accompagnée l'Occupation et dont les collaborateurs s'étaient faits les agents —, les auteurs retracent la genèse et l'application de la politique de répression, sans en méconnaître les errances. Depuis la publication en septembre 1991, aux éditions Kritak, de Onverwerkt verleden, Collaboratie en repressie in Belgie 1942-1952, des éléments nouveaux ont été portés à la connaissance des chercheurs. Les auteurs en ont tenu compte lors de l'établissement de la version française.