Les monuments funéraires sont une source inestimable pour l'histoire des rites et des croyances. Au pays mosan, qu’arrose la Meuse de Maestricht à Revin, s’est développé, au cours du Moyen Age et des Temps Modernes, un art funéraire d’un grand intérêt, dont un facteur d’unité est l’emploi de la pierre calcaire dite « pierre de Meuse », dans laquelle sont taillés la majorité de ces monuments.
Le présent ouvrage est le cinquième d’une série intitulée Monuments funéraires en pays mosan, qui se propose de dresser l’inventaire de ce patrimoine. Il est consacré aux monuments de l’arrondissement de Philippeville et fait suite aux quatre tomes précédents, consacrés respectivement aux arrondissements de Huy, Namur, Dinant et Liège.
L’auteur recense 352 monuments, de valeur inégale, mais toujours représentatifs des valeurs d’une société au cours du temps. Nombre de ces monuments présentent un intérêt particulier, historique, stylistique, esthétique ou technique. Les notices illustrées, présentées par ordre chronologique, dévoilent les formes signifiantes que l’art, l’artisan et la coutume ont donné aux monuments de mémoire de nos ancêtres. L’ouvrage contient également des tables topographique et onomastique.
Les trois premiers volumes de cette série ont reçu le prix Arthur Merghelynck 2003 décerné par l’Académie royale de Belgique.
Anversois d’origine, établi depuis longtemps en pays mosan, Hadrien Kockerols est orfèvre (La Cambre), architecte (La Cambre) et licencié en urbanisme (UCL). Il mène depuis une dizaine d’années des recherches sur l’art funéraire. Il est également administrateur à la Société archéologique de Namur.