La finalité du monument funéraire est de fonder et sauvegarder la mémoire d'une personne, par des formes et des images qui la matérialisent. Dans sa production d’art funéraire, le Moyen Âge révèle une conception du destin de l’homme fondée sur la théologie de la salvation. Le salut de l’âme est le thème majeur de l’art funéraire médiéval, qui développe ses images de l’âme accueillie au paradis et de l’homme mourant, le gisant, qui vit la mort dans une transfiguration. Un autre thème qui, au fil des siècles, prendra de l’ampleur est celui du portrait, fondé sur la communion des vivants et des morts.Matérialiser la mémoire se traduit par la création de monuments où formes et images se conjuguent : épitaphes, statues, tombes, images votives se succèdent ou se mélangent, répondant ainsi à l’évolution des croyances et des visions de la survie.
Cet ouvrage comporte deux tomes : le premier, Formes et Images, examine en 15 chapitres les divers types de monuments créés au Moyen Âge, leur origine, leur importance et leurs significations.
Le second tome, Catalogue, présente et commente les 650 monuments répertoriés dans l’ancien diocèse de Liège, pendant la période qui s’étend de Charlemagne à Charles-Quint.
L’auteur est architecte et docteur en histoire, art et archéologie de l’Université de Namur. Il a publié, chez le même éditeur, la collection des Monuments funéraires en pays mosan (1999-2007) et Les gisants du Brabant wallon (2010).