Certaines questions sont ainsi faites qu'y répondre, même de manière négative ou détournée, revient nécessairement à éprouver ce qu’elles interrogent et à prouver en acte leur pertinence. La question « Pourquoi est-il si difficile de parler d’architecture? » est de cette sorte. Interrogeant les raisons qui rendent difficile le fait de parler d’architecture, elle oblige en définitive à parler de celle-ci et à courir le risque d’échouer sur les écueils annoncés. Sous ses dehors inoffensifs, il s’agit en fait d’une « question piège ». Piège posé en terrain glissant qui plus est, car elle rend problématique toute parole constituant l’architecture comme un objet de savoir. Et ce faisant, elle amène inexorablement qui veut y répondre à mettre en cause, sur un mode proprement épistémologique, les fondements de la discipline nommée Théorie de l’architecture.
Souhaitant aborder une question de fond tout en jetant un regard critique sur ses propres travaux et les résultats de la discipline à laquelle il contribue, le LAA s’est saisi de cette question faussement badine, véritablement épineuse et quelque peu insidieuse, pour en faire le prétexte d’un colloque qui s’est tenu les 3, 4, 5 décembre 2013, au Centre international pour la ville, l’architecture et le paysage (CIVA). Quinze intervenants de diverses origines disciplinaires s’y sont succédé dont le présent ouvrage rassemble les communications. Ces dernières permettent d’apprécier la multiplicité des approches, les divergences de vues, mais aussi les difficultés de la question et le bonheur de quelques réponses audacieuses.
Introduction 5
Chapitre I Perception et analyse de la vulnérabilité 9
1. Présentation de la zone d'Aguié 14
1. Aggravation des conditions naturelles de production 16
2. Pression croissante sur l’espace agricole 18
3. Forte segmentation des structures sociales de production 20
4. Système de production en transformation 21
2. Analyse de la vulnérabilité 22
1. La compréhension des concepts 22
2. Typologie des exploitations en fonction de leur niveau de vulnérabilité 26
3 .Les facteurs de risque de vulnérabilité 29
4. Les facteurs de risque et catégories de vulnérabilité 34
Conclusion 35
Chapitre II Des innovations et des initiatives paysannes face à la vulnérabilité 39
1. Initiatives et innovations techniques 41
1. Dans le domaine de l’agriculture 41
2. Dans le domaine de l’élevage 50
3. Dans la gestion des ressources ligneuses dans les champs 53
2. Initiatives et innovations socio-organisationnelles 56
1. La gestion commune des stocks vivriers communs 57
2. La gestion commune des ressources végétales privées 58
3. Les instances de prévention des conflits 59
4. Organisations socio-culturelles 61
5. Organisations à caractère économique 61
6. Les groupements autour d’AGR 63
7. Les groupements des producteurs 63
8. Gestion collective de matériel agricole 63
9. Appui à l’élevage des petits ruminants 63
Conclusion 64
Chapitre III L’inter-villages, une alternative pour le développement local 65
1. La perception de l’inter-villages 66
2. Les logiques qui déterminent l’inter-villages 67
3. Les facteurs qui déterminent l’inter-villages 67
1. Les facteurs favorables 68
2. Les facteurs défavorables 69
4. Les projets identifiés par les populations 71
5. Dynamiques organisationnelles 74
Conclusion 77
Chapitre IV Développement des filières en réponse à la vulnérabilité 81
1. Atouts et contraintes des filières 82
1. La filière du bois 82
2. La filière des produits et sous-produits du doumier 86
3. La filière miel 90
4. La filière sésame 92
2. Perspectives d’amélioration des filières 97
Conclusion 103
Conclusion 105
Références bibliographiques 109
Table des matières 113